sarce_historique

Sarcé

par la D 307 au Nord du Lude


Eglise St Martin	le Prieuré	le lavoir

[Textes extraits de :
- "Patrimoine des communes de la Sarthe", © Editions Flohic.
- "Aune et Loir" n°5, hiver 2002]

Histoire :

Des origines anciennes : Sarcé est évoqué pour la première fois dans des textes des ans 560-581, lorsque l'évèque Saint Domnole du Mans fait donation des églises de Sarcé et Coulongé à l'abbaye Saint Vincent du Mans qu'il vient de fonder. L'origine du nom est très discutée. elle pourrait venir des mots latins "Sacieum", lieu couvert de rochers, ou "Caesaris", petit temple dédié à un empereur romain.

Vers 1040, Guillaume de Mangé figure comme témoin quand Gervais, baron de Château du Loir, accorde la permission à l'abbé Rannulfe et aux frères de St Vincent d'autoriser tous les boulangers et bouchers quels qu'ils soient à venir se fixer à Sarcé, à bâtir le bourg du mieux qu'ils pourront et à y établir les coutumes qui seront à leur convenance.

Par une lettre de l'an 1211, une foire d'1 jour est autorisée chaque année le jour de la St Laurent. La paroisse comptait alors 160 maisons.
Le sol de Sarcé produisait du froment, du seigle, du méteil (mélange de seigle et de froment), de l'orge, de l'avoine et un peu de sarrazin. Il y avait également des vignes et des carrières de tuffeau.

Population de Sarcé :

685 habitants
en 1790

607
en l'an VIII

770
en 1851

420
en 1960

287 habitants

(Revue "Aune et Loir", n° 5, hiver 2002)

Dans le bourg, face à la route de Mayet, sur une façade, au dessus d'un porche :
une sculpture d'un fumeur de pipe, datée de 1848.

Le Tonnelier, C'est un homme vêtu d'un tablier et coiffé d'une casquette qui tient un marteau et semble fumer la pipe.

La tonnellerie est une activité pratiquée à Sarcé au XIX°. Toute la région est alors couverte de vignes. Les traces de culture intense de la vigne se retrouvent également à Verneuil le Chétif ou à Vaas.