Requeilse
situe à 15 km au sud du Mans,
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Histoire requeilloise : l'église,
sous l'invocation des chefs des apôtres, était l'occasion
d'une assemblée patronale qui se déroulait le Outre les objets de consommation, de mercerie et de bimbeloterie, il s'y vendait une certaine quantité de porcs maigres. De temps immémorial, les danses ont lieu ordinairement à ces réunions, elles se tenaient dans l'allée couverte aboutissant à la cour du château, dont le propriétaire faisait les frais de mât de cocagne et de quelques pièces d'artifice. Requeil
est rempli de souvenirs, tous les ans à la même période,
nous célébrons la fête de Saint Pierre |
le nom est Rescolio en 1080, ensuite Resqueil en 1220, puis Requeil en 1377. Ce nom vient vraisemblablement du vieux français : requeil ou recueil : "action de recueillir", de recevoir. |
L'existence de la paroisse n'est attestée, dans les Archives, qu'au XIème siècle. Il est question, dans différents documents, de chevaliers de Requeil. Il
y avait avant la Révolution, plusieurs seigneuries mais l'histoire
du village semble plus étroitement liée à celle de
la seigneurie de La roche de Vaux ; c'est en effet Le
plus ancien propriétaire connu est Salomon de la Chevrière
: en En 1676, avait été fondée à Requeil, "une escolle publique pour l'instruction des pauvres enfants". Il existe dans les archives, une allusion à cette école dans la paroisse dès la fin du XVIème siècle. En 1704, Louise Magdelaine Joseph Marie de la Rivière, dame de la Roche de Vaux, apporte les terres de cette seigneurie en dot à Joseph de Mailly, seigneur d'Haucourt.
La
période révolutionnaire a été marquée
à Requeil, par un affrontement entre la compagnie de La Flèche
et les Chouans ; le 3 janvier 1796, ces derniers y laissèrent deux
morts. |
Eglise Saint-Pierre :
Composée
d'une nef et d'un seul bas-côté au sud, auxquels sont ajoutées des chapelles,
cette église est construite
principalement en grès roussard, pierre fréquemment utilisée dans la région
pour les édifices religieux. |
Le clocher est une tour carrée du XIIIème siècle, surélevée au XVIIème siècle.
La façade de l'église est soutenue par deux contreforts très massifs. |
sur le pignon sud de l'église : une niche à coquille ; elle contenait une très belle statue en bois du XIII ème siècle représentant une vierge à l'Enfant, sous le nom de Notre Dame des Vignes. |
Elle veillait sur les vignes qui se trouvaient à l'est et au sud-est et dont il ne reste actuellement que quelques ceps et un chemin face à l'actuel cimetière qui a conservé ce nom de "Chemin des Vignes". Cette statue, restaurée, est actuellement déposée au trésor de la Cathédrale du Mans. le portail : XII ème siècle. Le matériau utilisé pour la construction de ce portail est différent du reste de l'église. Le soubassement est en grès roussard, et le reste en tuffeau. |
Il est orné de chaque côté d'une colonne supportant une archivolte composée d'un double rang de zigzags et d'un cordon. |
De
part et d'autre de cet ensemble, deux colonnes engagées plus élevées
Nous entrons par le portail qui n'est pas dans l'axe de la grande nef actuelle. L'église primitive du XI ème siècle n'était representée que par la nef ; l'extension du bas côté, au XVIème siècle, a décentré ce portail. Le chœur et la nef sont voûtés en bois, et seule la chapelle dite du Rosaire est voûtée en pierre, à arceaux en ogive. En 1829 est construite la chapelle de la famille de Mailly, à l'emplacement de l'ancien banc seigneurial. (Cl. M. H. 1924) |
Une
très belle statue de St Etienne,
en terre cuite du XVIIème siècle, (inscrite depuis Décembre
1978 à l'inventaire supplémentaire des M.H.).
Etienne était l'un des 7 premiers diacres choisi par les Apôtres et fixés à Jérusalem au 1er siècle. Arrêté en 36, il fût lapidé et mourut martyr. |
Christ en croix
(début du XVII siècle, Bois polychrome, À l'aplomb de la grille de chœur, au sommet de la nef, se trouve ce Christ en croix dont l'origine est inconnue. (en cours de classement par les Monuments historiques) |
Chaire à prêcher (1769), Construite
en chêne de la forêt de Bercé, cette chaire est réalisée par |
La petit porte, près de la chaire, donne accès au clocher. Celui-ci contiend 2 cloches baptisées le 10 septembre 1765, sous les noms de Perrine et Marie et qui ont pour parrain : le comte Joseph Augustin de Mailly, Marquis d' Haucourt et pour marraine : Dame Marie-Jeanne de Talleyrand-Périgord, épouse du Marquis Louis Marie de Mailly. |
Autel
(1753) double-face, Bois polychrome
Il existe une trentaine d'autels double face (*), dans les départements de la Sarthe et de la Mayenne. |
(*), Dans son ouvrage, "Les Églises rurales du Maine", André Larron indique que ces autels n'ont sans doute jamais servi alternativement des deux côtés. Seul le côté qui se trouvait face à la nef était utilisé. Selon lui, ce type d'autels a pour but de proposer une autre solution décorative que le traditionnel retable. Ils trouvent leur inspiration dans le maître-autel de Saint-Pierre de Rome. |
Croix
de procession ( 1599), Cuivre argenté (H. : 225 cm) |
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